Crête ensoleillée près d’éboulis de roche volcanique sur Eyjafjallajökull, un volcan d’Islande
© Erlend Haarberg/Minden Picture
Celui qui arrive à prononcer mon nom a gagné. Géant assoupi
Ceci est le sommet enneigé, ici inondé de soleil, de l’Eyjafjallajökull en Islande. Vous vous rappelez ? C'est le volcan au nom imprononçable qui vous avait fait rater votre vol de correspondance en 2010. L’éruption et le vaste nuage de cendre qui en avait jaillit avaient provoqué la plus grande perturbation du trafic aérien depuis la seconde guerre mondiale.
Cette île relativement petite pourrait bien secouer le monde une fois de plus car même si l’Eyjafjallajökull appartient plutôt à la catégorie "poids plumes" des 32 volcans en activité que l’on trouve sur cette Terre de Feu et de Glace (petit sobriquet que s’est attribuée l’Islande), son voisin, l’imposant Katla, est sous surveillance rapprochée depuis l’incident de 2010.
Aujourd’hui, ce vendredi de la treizième semaine d’hiver, marque le premier jour de l’ancien mois islandais « Thorri » et le début du « Thorrablot » une célébration islandaise traditionnelle, issue des origines païennes du pays. Au cours du mois, les islandais s’adonneront aux joies du chant à travers des hymnes et des poèmes traditionnels, tout en profitant de buffets constitués de mets typiquement islandais : requin pourri, tête de mouton bouillie, crème de sang d’agneau et une farandole d’autres plats qui auront surement un effet renversant sur les estomacs des éventuels convives étrangers.