L’artiste Laura Buckley dans son installation “Fata Morgana”, Galerie Saatchi, Londres
© Stephen Chung/Alam
Miroir, mon beau miroir. L’heure de l’art
L’art est un portail vers une autre dimension. C’est en tout cas ce que nous montre l’artiste irlandaise, Laura Buckley, sur cette photo à faire tourner la tête (et l’esprit). Elle pose ici (et là, et là...) au centre de « Fata Morgana », sa sculpture multi-média installée l’année dernière dans la galerie Saatchi de Londres. Cette œuvre extravagante de modestie a été fabriquée à l’aide de cadres en bois cylindriques de forme hexagonale et des panneaux en acrylique réfléchissante, fermée à une extrémité par un écran de projection. Quand les visiteurs entrent dans la structure, les surfaces miroitées reflètent leur image, aidées par une vidéo projetée sur l’écran, suscitant alors l’impression d’un mirage hallucinant.
Nous entrons dans ce kaléidoscope plus grand que nature pour la Journée internationale de l’art. Datant de 2012, l’idée est venue de l’Association Internationale des Arts Plastiques qui choisit l’anniversaire de Léonard de Vinci, le 15 avril, pour l’organisation des festivités. Cet évènement est aujourd’hui reconnu par l’UNESCO comme un moyen de développer un monde plus enrichit, plus libre et plus apaisé.