Oryx gazelle dans les dunes de sable, Namibie
© Sergey Gorshkov/Minde
L’oryx de l’extrême. Oryx gazelle dans les dunes de Namibie
Dans le film « Jurassic Park », le docteur Malcom affirmait que « la vie trouve toujours un chemin ». Il faisait référence à la reproduction des dinosaures, mais ce propos s’applique tout autant à la vie que l'on trouve dans certains des endroits les plus hostiles de la planète.
Les extrêmophiles sont des organismes capables de vivre dans des conditions environnementales extrêmes qui seraient fatales pour la plupart des autres formes de vie. On peut prendre comme exemple les manchots et les ours polaires qui vivent dans les eaux glaciales de l'Arctique, les chameaux qui survivent des mois dans un désert brûlant sans une seule gorgée d'eau, ou encore les organismes océaniques microscopiques qui prospèrent dans des environnements avec acidité, une température et une pression extrêmes
L’oryx gazelle de Namibie, que l'on voit ici probablement à la recherche de nourriture, est habitué à vivre dans un environnement inhospitalier où les températures peuvent atteindre plus de 40°C pendant la journée et descendre en dessous de zéro la nuit. Cette créature, également connue sous le nom de gemsbok, est originaire des régions arides d’Afrique du Sud et d'Afrique australe. Il peut vivre plusieurs mois sans boire, il s'hydrate grâce à la végétation qu'il broute.