Aurore boréale et rennes sauvage dans la toundra en Norvège
© Anton Petrus/Getty Image
En route pour la distribution de cadeaux. Rennes légendaires
Connus sous le nom de caribous en Amérique du Nord, les rennes sont équipés pour vivre dans les régions glaciales de l’Arctique telles que le nord de la Norvège, où cette harde a été photographiée, sous les féériques silhouettes des aurores boréales. Les rennes ont développé d’uniques caractéristiques pour les aider à survivre dans ces environnements peu hospitaliers. Par exemple, leur nez réchauffe l’air qu’ils respirent avant qu’il entre dans leurs poumons, leur permettant de conserver une température corporelle stable même au plus froid de la saison. En outre, la majeure partie de leur corps, y compris leurs sabots, est recouverte d’une épaisse fourrure. En fait, il y a plus de chance qu’ils aient trop chaud que l’inverse. C’est pourquoi, ce soir, lors de leur parcours à travers le ciel étoilé, ils seront encore plus au chaud que le Père Noël dans son costume de velours rouge.
Les rennes furent ajoutés aux légendes de Noël en 1823 dans le poème « Une visite de Saint-Nicolas », également connu sous le nom de « La nuit avant Noël » (The Night Before Christmas). Écrit par Clarke Moore, les vers décrivent le Père Noël dans son traineau, tiré par huit rennes volants : Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Tonner et Éclair. L’année 1939, marqua la première apparition de Rudolph dans la troupe du Père Noël, quand Robert L. May inventa l’histoire du renne au nez rouge à l’occasion d’une campagne promotionnelle de Noël pour un grand magasin.
Dans la culture pop, on fait souvent référence aux rennes du Père Noël comme s’ils étaient des mâles mais, dans la mesure où les animaux sont souvent dépeints avec leurs bois intacts, il y a plus de chance que ces tireurs de traineau saisonniers soient des femelles. Dans la vraie vie, les rennes mâles se débarrassent de leurs bois à la fin de la saison des amours, au début du mois de décembre, alors que les femelles conservent les leurs, qui sont plus fins, tout au long de l’hiver.