Une ferme ostréicole au large de l’île de Notojima, Préfecture d'Ishikawa, Japon
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Une pratique ancestrale d’ostréiculture
De prime abord, vous pourriez croire qu’on vous emmène découvrir un terrain miné, étrangement vert et spongieux. Mais rassurez-vous, ce groupe d’huîtres explose uniquement par leur saveur. Il s’agit simplement de l’une des méthodes de l’ostréiculture où l’élevage s’effectue en pleine mer. Les huîtres peuvent se développer sur des parcs, des bâtons, des poches, ou des cordes – comme ce que vous voyez sur l’image du jour. Le processus de base reste le même : les surfaces d’élevage sont parsemées de coquilles d’huîtres entières ou moulues avant que les larves d’huîtres ne soient introduites. Les coquilles attirent les larves, qui viennent ensuite s’attacher pour se développer et former une nouvelle couche d’huîtres mûres. L’homme cultive ce mollusque depuis la Rome Antique, mais la cueillette sauvage d’huîtres fut une importante source de nourriture pour de nombreuses cultures depuis la préhistoire.
C’est dur à croire, mais ces fameux coquillages peuvent aussi jouer un rôle important en protégeant les villes côtières des dégâts causés par les inondations. Jusqu’en 1800, le port de New York comptait plus d’un trillion d’huîtres. Elles se développèrent naturellement au sein d’un banc ressemblant au récif, sur le sol du port où elles formèrent par la suite une barrière contre les tempêtes et la mer houleuse.
Cependant, au 20e siècle, les récoltes trop nombreuses et la pollution ont décimé la population d’huîtres de New York. Après que la région fut frappée par un ouragan en 2012, des initiatives furent mises en place pour semer de nouveaux bancs à partir de coquilles d’huîtres − la plupart provenant de restaurants locaux.