Paresseux à trois doigts dans un arbre sur Sloth Island, Essequibo, Guyane
© Suzi Eszterhas/Minden Picture
On se détend…. …et on prend son temps !
Nous sommes désolés de vous décevoir mais le sourire affable de ce paresseux à trois doigts n’est probablement pas dû à l'extrême coolitude qui régit sa vie. Cet adorable câlineur d’arbres a simplement l’air content à cause de la forme naturelle de sa bouche. Pour avoir la chance d’observer cet animal à la cadence ralentie, il vous faudra une bonne dose de patience. L’épaisse partie extérieure de la fourrure d’un paresseux est constituée de telle sorte que les algues y poussent sans problème, permettant alors au petit mammifère de se confondre dans la canopée des forêts tropicales d’Amérique du Sud, grâce à cet habile camouflage.
Si vous réussissez tout de même à apercevoir l’un de ces paresseux à trois doigts, il y a fort à parier qu’il sera en pleine dégustation de feuilles, de branches ou de bourgeons. Comme les paresseux n’ont pas d’incisives, ils passent le plus clair de leur temps à déambuler tout en faisant « claquer » leurs lèvres afin de mâchouiller leur nourriture. La plupart des animaux auraient jeté l’éponge et seraient morts de faim mais pas les paresseux ! Leur métabolisme est si lent qu’ils peuvent parfaitement survivre en mangeant très peu.
Pour la Journée internationale des paresseux, suivons leur exemple et essayons, nous aussi, de mettre un peu de lenteur dans la frénésie de nos vies.